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Par clemenceaudupetitm, le 21.05.2021
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Par clemenceaudupetitm, le 21.05.2021
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j'écris un livre sur la grande guerre de 1793 (aux éditions geste) et j'aimerais savoir si vous m'a
Par Anonyme, le 21.05.2021
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Par Anonyme, le 20.04.2021
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Par clemenceaudupetitm, le 28.02.2021
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Date de création : 03.03.2007
Dernière mise à jour :
28.02.2021
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Carte postale ancienne représentant la tour de l'auberge de la Croix Blanche qui se tenait sur le quai.
On peut lire sur cette tour : "Hôtel de la Gabelle".
L'hôtel, en changeant de nom, a sans doute induit en erreur les historiens locaux, qui localisaient les bâtiments du grenier à sel jusque dans la rue d'Enfer.
EN PASSANT PAR LES QUAIS DE LOIRE
A l'angle de la rue d'Enfer, se tenait l'auberge où pendait l'enseigne de la Croix Blanche (lettre C sur le plan n°1 ci-dessus).
En 1764, c'était l'aubergiste François Faucheux qui dirigeait l'auberge.
Jean Burgevin lui succéda ensuite.
A son décès, sa veuve, Françoise Boumier se remaria avec le sieur Jean Planchet qui tenait l'établissement à la Révolution.
Un dimanche soir de juillet 1780, une rixe entre jeunes gens enivrés éclata dans l'auberge de la Croix Blanche.
Quelques instants auparavant, Coudray, garçon domestique chez Jean Lambert de l'île Gâche, était passé par-dessus le perron de l'auberge donnant sur la rue et le quai.
C'était Giron, domestique de Jacques Guilbault des Petits Champs et Audoin, domestique du chirurgien Guérif qui l'avaient jeté à la rue et traîné vers la Loire.
Après une balade bien arrosée à Bouzillé, Coudray, se disant "le plus fort des îles" (Batailleuse et Gâche), avait excité les deux autres garçons en passant en fin d'après-midi devant la porte du cabaret de Pierre Boisneau.
Ce jour-là, tout Saint-Florent accourait à proximité de la Croix Blanche, alerté par les cris "Au feu! Au feu!" qu'on poussait dans l'auberge.
Ce n'était que Giron, qui venait de précipiter Coudray dans la cheminée, lors d'une seconde incursion dans l'auberge !
Audoin se saisissait d'une bûche et frappait Coudray.
Giron voulût faire de même avec un des chenets, mais l'aubergiste Burgevin l'en empêcha.
Giron revînt à la charge muni d'un tison ardent et frappa plusieurs fois Coudray.
La cheminée était allumée en juillet, mais sûrement pour un autre usage !
A la Révolution, l'auberge de la Croix Blanche appartenait à la citoyenne Jeanne Sohier, laquelle habitait Landemont en l'an V.
Cette année-là, elle déclarait que l'auberge, qui était entièrement incendiée pendant la guerre, était estimée à 12.000 livres.
Le linge, hardes, meubles et autres effets mobiliers, pillés et brülés par les colonnes républicaines, étaient estimés à 3.000 livres.
- Article dans la rubrique "A la découverte du vieux St-Florent (I)".