Marc Boureau d'Argonne avec Jacky Clemenceau, St-Florent, juillet 2003.

Photo Clemenceau du Petit Moulin.

Après notre rencontre (1) à Saint-Florent en juillet 2003, Marc Boureau d'Argonne entretient avec moi une correspondance assez soutenu, puisqu'il prépare à ce moment-là un film sur la guerre de Vendée.

Dès mars 2002, il a déjà entrepris cette démarche, et "étudie les trucages nécessaires pour la reconstitution de Saint-Florent-le-Vieil".

Ayant des contacts en Mayenne (château de Fouilletorte), il trouve que "le château serait un lieu idéal pour le tournage".

Découvrant l'histoire de ses ancêtres, il cherche "un moyen d'interpeller le gouvernement sur la reconnaissance du "génocide vendéen" (2)".

Durant l'année 2005, correspondant par mail, Marc m'envoie plusieurs moutures de son scénario pour son film et me demande de lui signaler "les imperfections les plus criardes", ce que je fais avec plaisir. Mais, il y a du "taf" !

Il se fait aussi aider par un certain... Maurice Druon.

Tout semble aller pour le mieux. Au cours d'une conversation téléphonique, il me parle de... Mel Gibson (Un film sur la guerre de Vendée avec lui comme acteur principal, il le disait !).

Marc ne recule devant aucun obstacle (3).

En février 2006, Marc m'annonce que son nouveau site internet est terminé (4).

Son film sur la guerre de Vendée n'aura pas lieu.

(1) Luc ne pourra être présent, son coeur vendéen l'ayant lâché, il rejoint ses ancêtres en mai 2003.

Marc Boureau d'Argonne profite de son séjour dans la région pour rencontrer Julien Gracq, qu'il trouve trop... républicain !

(2) Maire de Saint-Florent-le-Vieil, ancien ministre des Affaires étrangères, Hervé de Charette* est signataire de "la proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794" (Source : Les Cahiers des Mauges, n° 8, noembre 2008).

* Avec 8 autres parlementaires (voir le lien "Reconnaissance du génocide vendéen").

(3) Voir son livre "Irak-Guerre ou assassinat programmé ?" Ed. François-Xavier de Guibert, Paris, 2002.

Spécialiste du monde arabe, Marc part en mission secrète en Irak avec Edgar Pisani (avec l'aval de l'Elysée) en 1990, avant "la première guerre du golfe".

(4) Marc décède le jour même, son coeur vendéen lui aura encore joué un tour ultime.

Il désirait être enterré à Bouzillé, mais finalement, c'est à Paris au cimetière Montparnasse qu'il repose.

Malheureusement son site n'est plus accessible.

- Article dans la rubrique "Rencontres vendéennes II".